Un homme et une femme, tous deux professeurs dans un collège de Tarbes (Hautes-Pyrénées), ont été retrouvés morts en fin de journée lundi. La recherche privilégie une rivalité amoureuse. Les gendarmes ont été alertés en fin d’après-midi lundi 4 juillet. Deux corps ont été retrouvés à Pouyastruc, dans les Hautes-Pyrénées. Comme le rapporte l’Agence France-Presse, les deux victimes ont été tuées par balle. Il s’agit d’une femme de 32 ans et d’un homme de 55 ans. Tous deux ont enseigné au Collège Desaix situé à Tarbes, en tant que professeurs de français et d’éducation physique. Une enquête a été ouverte sur ce double homicide. Le principal suspect n’est autre que l’ex-concubin de l’enseignant qui a été tué. Il est actuellement recherché.

Suspect en fuite

Des traces de fémicide sont privilégiées par les enquêteurs, qui estiment que la cause du drame pourrait être une rivalité amoureuse. Le procureur des Hautes-Pyrénées, Pierre Aurignac, a déclaré à l’AFP que l’auteur présumé de la fusillade mortelle “est en cavale” et “n’a pas pu être interpellé pour l’instant”. Selon une source de la gendarmerie, une “soixante gendarmes” environ sont mobilisés pour “localiser au plus vite” le suspect.

Double meurtre le soir du bal

Le procureur a en outre précisé que l’enquête pour double homicide a été confiée à la brigade d’enquête de Tarbes et au service d’enquête de Toulouse. Selon les premières preuves du dossier, le suspect, également l’ex-compagne de l’homme de 32 ans, serait arrivé à moto pour tirer sur les deux professeurs. En fin d’après-midi, des voisins ont d’abord retrouvé le corps de la femme par terre, dans une rue du village de Pouyastruc. Ils ont rapidement alerté les gendarmes, qui ont alors découvert le corps de l’homme chez lui à quelques mètres de là. Une cellule psychologique a été ouverte au Collège Desaix pour les élèves, enseignants et parents d’élèves qui seraient sous le choc. Au moment du drame, les élèves de 3e année fêtaient la fin de l’année scolaire lors d’un bal qu’ils organisaient à l’établissement. Ce mardi 5 juillet, le recteur de l’académie de Toulouse, Mostafa Fourar, et le préfet des Hautes-Pyrénées, Rodrigue Furcy, se sont rendus sur les lieux du drame. Après un déplacement au lycée Marx-Dormoy de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, a pour sa part adressé un message de « peine et sympathie aux familles des enseignants , collègues et étudiants. Il a exprimé sa “sympathie et sa sympathie” pour “ceux qui les connaissaient”. Avant de décrier “une affreuse nouvelle”.