La réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid “n’arrive pas à point nommé”, a déclaré mardi 5 juillet le nouveau ministre de la Santé François Browne lors d’une audition à l’Assemblée nationale, soulignant le “très faible pourcentage” de personnels hospitaliers qui ont été suspendu pour cette raison.

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“La dernière enquête menée entre les ARS (services régionaux de santé), les établissements sanitaires et médico-sociaux montre un taux de suspensions très faible, 0,53%”, a-t-il déclaré à l’occasion. débat sur le projet de loi “surveillance et sécurité sanitaire”. .

12 000 intéressés

Cela représente “un peu moins de 12 000 (personnes) de tous corps d’état, avec du personnel technique et administratif”, a-t-il précisé plus tard. Le texte du gouvernement marque la fin de la plupart des mesures sanitaires d’urgence contre l’épidémie de Covid après le 31 juillet. Le député Ugo Bernalicis (LFI) a demandé au ministre s’il “envisageait de faire revenir les soignants” passé ce délai. “Ce n’est pas pertinent et ce n’est pas l’objet de ce texte”, a répondu François Brown, confirmant qu’il n’était “pas habitué au contact”, même s’il avait “dix ans de rugby”.

“Il y a un rapport bénéfice/risque”

“L’avantage de faire revenir 0,53% des soignants par rapport au risque d’infecter plus de personnes s’ils ne se font pas vacciner. Nous ne sommes pas sortis de cette pandémie de Covid. Bien sûr, une fois que les scientifiques nous diront qu’ils diront ‘il y a plus aucun risque « ne sera de nouveau sur la table », a-t-il souligné. “Il y a un rapport bénéfice/risque.”

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“Je préfère souligner la responsabilité et l’engagement de la grande majorité des professionnels qui sont vaccinés”, a ajouté cet urgentiste, car “ne pas être vacciné signifie plus de patients (donc) une surcharge supplémentaire sur notre système de santé”. Toutefois, “la suspension de cette obligation reste possible par décret, après consultation bien sûr des autorités scientifiques et si la situation épidémique le permet”, a-t-il rappelé.