• Lire aussi : La fin des mesures sanitaires fait grimper les infections • Lire aussi : Augmentation soudaine des infections au COVID en France • Lire aussi : Comité d’experts américains sur les rappels de vaccins spécifiques à Omicron “C’est la reprise et la suite logique de l’épidémie”, a déclaré le Dr Patrick Pelou, président de l’Association française des médecins urgentistes, dans un entretien au LCN. Le virus circule beaucoup, il est plus contagieux, mais les symptômes et l’infection qu’il provoque ne sont pas les mêmes qu’au début de la pandémie. “Les patients ont majoritairement des sphères ORL, ce n’est pas du tout le même type de patient que nous avions au début. Le virus a évolué dans sa pathogenèse. “Les gens se plaignent de laryngite, pharyngite, otite”, explique-t-il. L’expert explique que l’acquisition d’une immunité, par vaccination ou par infection antérieure au COVID, empêcherait le virus dans les voies respiratoires supérieures. “On pense que l’immunité empêche le virus de descendre au niveau des poumons, ce qui a été observé au début de la maladie. “Le virus reste au niveau ORL”, explique le Dr Pelloux. De plus, les symptômes et l’évolution de la maladie sont également différents. “Les gens sont très malades pendant 24 à 48 heures. Ils ont de la fièvre, quelques symptômes digestifs et puis ça se calme. C’est assez rassurant.” Or, les personnes à la santé fragile, immunodéprimées, avec des comorbidités, notamment celles qui ne sont pas vaccinées, sont à risque de réanimation. Une hausse du nombre de personnes admises au service a également été enregistrée au Québec mardi. “Le virus leur tombe dessus et en fait, le virus est encore très mauvais pour les personnes qui ont des comorbidités et qui n’ont pas été vaccinées”, explique le Dr Pelloux.