Kevin Goulet avait un assez bon modus operandi : il a ouvert un site Web sur GoDaddy ou publié des annonces avec de faux profils sur Facebook Marketplace et Kijiji à la recherche de vacanciers à arnaquer.
Photo courtoisie de Maniève Belleau
Ces photos d’un chalet situé à Adstock, dans la région de Chaudière-Appalaches au Québec, étaient celles d’une des propriétés que l’escroc à répétition Kevin Goulet utilisait pour arnaquer ses victimes.
L’homme de 30 ans a créé ses publications avec de fausses adresses grâce à des photos trouvées sur internet ou en utilisant des chalets et roulottes qui ne lui appartenaient tout simplement pas.
Photo courtoisie de Maniève Belleau
Il a ensuite demandé une mise de fonds d’environ 200 $ à ceux qui voulaient louer les résidences. Certains lui ont même transféré jusqu’à 2 500 $ de loyer, selon le résumé conjoint des faits déposé jeudi au tribunal de Saint-Jérôme.
“Je suis content qu’il paye pour ce qu’il a fait. Mais il avait déjà été attrapé [en 2017] puis a recommencé. Ça m’inquiète qu’il recommence. Est-ce que la prison va vraiment résoudre son problème ? Daphney Augustin s’est demandé lors d’un entretien téléphonique.
700 $ sont partis en fumée
Il avait déboursé 700 $ pour un chalet à La Conception, dans les Laurentides. Après avoir échangé quelques messages douteux avec le Lavallois, elle a tapé son nom dans le moteur de recherche Google pour se rendre compte qu’il s’agissait plutôt d’un escroc.
Car avant même qu’il ne soit menotté, Le Journal avait révélé son petit plan, en juin 2020. De nombreuses victimes avaient raconté comment leurs vacances avaient été gâchées lorsqu’elles avaient découvert que la résidence qu’elles avaient réservée n’existait pas ou était occupée par la propriétaire légitime.
“Je savais trois jours avant de conquérir le chalet que j’avais affaire à un fraudeur”, confie Éric Champagne. Il était digne de confiance, car il m’avait même envoyé un contrat de location.
Avec une escroquerie de 200 $, il estime que Goulet “méritait plus de cinq ans de prison” compte tenu de ses antécédents criminels. La sanction n’est pas suffisamment dissuasive, selon lui.
Criminel
En 2017, le sous-secrétaire a été condamné à seulement quatre ans de prison pour avoir collecté de l’argent via la location de chalets de luxe, notamment.
Cette fois, il a réussi à gagner 70 950 $ avant que la Sûreté du Québec ne l’attrape.
Selon la requête conjointe du procureur Me Alexandre Dubois et de l’avocate de la défense Me Annie Boyer, il devra également rembourser 25 550 $ à ses nombreuses victimes.
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title: “Cinq Ans De Prison Pour Un Arnaqueur De Chalet " ShowToc: true date: “2022-11-28” author: “Lisa Ryan”
Kevin Goulet avait un assez bon modus operandi : il a ouvert un site Web sur GoDaddy ou publié des annonces avec de faux profils sur Facebook Marketplace et Kijiji à la recherche de vacanciers à arnaquer. Photo courtoisie de Maniève Belleau
Ces photos d’un chalet situé à Adstock, dans la région de Chaudière-Appalaches au Québec, étaient celles d’une des propriétés que l’escroc à répétition Kevin Goulet utilisait pour arnaquer ses victimes.
L’homme de 30 ans a créé ses publications avec de fausses adresses grâce à des photos trouvées sur internet ou en utilisant des chalets et roulottes qui ne lui appartenaient tout simplement pas.
Photo courtoisie de Maniève Belleau
Il a ensuite demandé une mise de fonds d’environ 200 $ à ceux qui voulaient louer les résidences. Certains lui ont même transféré jusqu’à 2 500 $ de loyer, selon le résumé conjoint des faits déposé jeudi au tribunal de Saint-Jérôme.
“Je suis content qu’il paye pour ce qu’il a fait. Mais il avait déjà été attrapé [en 2017] puis a recommencé. Ça m’inquiète qu’il recommence. Est-ce que la prison va vraiment résoudre son problème ? Daphney Augustin s’est demandé lors d’un entretien téléphonique.
Il avait déboursé 700 $ pour un chalet à La Conception, dans les Laurentides. Après avoir échangé quelques messages douteux avec le Lavallois, elle a tapé son nom dans le moteur de recherche Google pour se rendre compte qu’il s’agissait plutôt d’un escroc.
Car avant même qu’il ne soit menotté, Le Journal avait révélé son petit plan, en juin 2020. De nombreuses victimes avaient raconté comment leurs vacances avaient été gâchées lorsqu’elles avaient découvert que la résidence qu’elles avaient réservée n’existait pas ou était occupée par la propriétaire légitime.
“Je savais trois jours avant de conquérir le chalet que j’avais affaire à un fraudeur”, confie Éric Champagne. Il était digne de confiance, car il m’avait même envoyé un contrat de location.
Avec une escroquerie de 200 $, il estime que Goulet “méritait plus de cinq ans de prison” compte tenu de ses antécédents criminels. La sanction n’est pas suffisamment dissuasive, selon lui.
En 2017, le sous-secrétaire a été condamné à seulement quatre ans de prison pour avoir collecté de l’argent via la location de chalets de luxe, notamment.
Cette fois, il a réussi à gagner 70 950 $ avant que la Sûreté du Québec ne l’attrape.
Selon la requête conjointe du procureur Me Alexandre Dubois et de l’avocate de la défense Me Annie Boyer, il devra également rembourser 25 550 $ à ses nombreuses victimes.