Parmi ces cas, deux nouveaux cas concernent des femmes, dont l’origine de l’infection est en cours d’investigation. Cela porte à 3 le nombre de femmes infectées par le virus monkeypox depuis le 7 mai 2022, date du premier cas détecté en France. Les cas adultes confirmés ont entre 19 et 71 ans (âge médian : 35 ans). Les dates d’apparition des symptômes varient entre le 7 mai 2022 et le 27 juin 2022. Ces cas ont été diagnostiqués en moyenne 6 jours (intervalle, 0 à 22 jours) après l’apparition des symptômes. Par conséquent, les chiffres de la semaine dernière ne sont pas consolidés. Parmi les cas étudiés, 78 % présentaient une éruption génitale-anale, 73 % une éruption cutanée ailleurs sur le corps, 75 % de la fièvre et 72 % une lymphadénopathie. Parmi les cas investigués, 28 sont immunodéprimés. aucun cas n’est décédé. À ce jour, comme dans d’autres pays européens, ces épidémies se sont produites principalement, mais pas exclusivement, chez des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes revenant de zones d’endémie. La majorité des cas rapportent plusieurs partenaires sexuels. La plupart des cas enquêtés indiquent qu’ils ne peuvent pas identifier la personne qui les aurait infectés. 94 sont des cas secondaires, c’est-à-dire qu’ils ont été en contact avec un cas de monkeypox dans les trois semaines précédant l’apparition des symptômes. Parmi les cas enquêtés, 125 ont voyagé, vécu ou travaillé à l’étranger, principalement en Europe, avant l’apparition de leurs symptômes, certains d’entre eux dans plusieurs pays différents. Les pays les plus cités sont l’Espagne (54 cas), la Belgique (15), l’Allemagne (12), le Portugal (8), le Royaume-Uni (7), la Suisse (5) et le Maroc (5). Ces voyages ne sont pas systématiquement à l’origine de l’infection et la liste des pays signalés peut évoluer au fur et à mesure de la consolidation des données.