PIQÛRES – La psychose des piqûres de festival n’est pas près de s’arrêter. Désormais c’est le festival Garorock, à Marmande dans le Lot-et-Garonne, qui est touché par le phénomène. Au cours de la journée du vendredi 1er juillet, qui a réuni 40 000 spectateurs, 21 cas de piqûres ont été médicalement constatés par la Croix-Rouge, rapporte France 3 ce samedi 2 juillet, et sept personnes ont porté plainte. Trois autres plaintes devraient suivre, selon le parquet d’Agen, qui a lancé plusieurs informations judiciaires, précise France 3. “Le caractère malveillant de ces morsures devra être attesté par des examens médicaux complémentaires”, a précisé le sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot, Arnaud Bourda. La grande majorité des cas se seraient produits du côté du concert. “Trois (personnes) ont été prises en charge au niveau du camping”, a-t-il ajouté. Les rapports d’injections dans les boîtes de nuit, les bars et les festivals s’accumulent à travers la France, mais les preuves manquent encore pour déterminer la réalité de ces actes infâmes. Au 17 juin, 1 004 plaintes pour piqûres avaient été déposées, de Lille à Béziers et de Lorient à Strasbourg, en passant par Grenoble, Nancy, Lyon, Besançon, Bastia ou Valence, et 1 098 victimes avaient été recensées. Cependant, aucune analyse n’a révélé la présence de GHB, surnommé “la drogue du viol”, selon la Direction nationale de la police (DGPN). À voir également sur Le HuffPost: Au Fnac Live Paris, le concert d’Alpha Wann a été annulé pour des raisons de sécurité