Ce serait une première. Une femme dans le perchoir n’était jamais arrivée auparavant. Ce mardi 28 juin, Yaël Braun-Pivet pourrait succéder à Richard Ferrand à la présidence de l’Assemblée nationale.

Fortes chances de trouver un emploi

Récemment démissionnaire de son poste de ministre de l’Outre-mer, l’élu des Yvelines a été désigné par les députés du groupe Renaissance comme candidat de la majorité à la présidence de l’Assemblée nationale. Face à Annie Genevard (LR), Sébastien Chenu (RN) et un candidat de l’Union de la gauche. Tous les eurodéputés devront se prononcer au scrutin secret mardi. Si la situation ne s’inverse pas, Yaël Braun-Pivet a de bonnes chances de prendre le siège, car si la majorité absolue n’est pas atteinte au bout de deux tours, une majorité relative au troisième tour de ce scrutin suffit.

Deuxième femme à la tête de la commission juridique

A 51 ans, Yaël Braun-Pivet est avocate pénaliste et a été la deuxième femme à diriger la commission juridique en 2017, après avoir quitté le Parti socialiste pour rejoindre En marche. Son nom a commencé à être mieux connu du grand public en 2018, lorsqu’elle a été nommée co-rapporteur de la commission d’enquête sur les agissements d’Alexandre Benalla, rappelle France Inter. Depuis le début des travaux d’@AN_ComLois, j’ai reçu des dizaines de messages de menaces et d’insultes à caractère sexiste et antisémite. Rien ne justifie une telle violence. Elle est insupportable. C’est pourquoi j’ai porté plainte aujourd’hui. pic.twitter.com/QfQeddZ47J – Yaël BRAUN-PIVET (@YaelBRAUNPIVET) 30 juillet A cette époque, la députée a également été victime de nombreuses injures sexistes et antisémites qui l’ont amenée à porter plainte. En 2022, il a été nommé ministre des Affaires étrangères, poste qu’il a occupé pendant très peu de temps. Sa démission, afin de revendiquer le poste de présidente de l’Assemblée nationale, a également provoqué la colère des Ultramarines, qui se sentent délaissés par le gouvernement, comme le rapporte France 24. En attendant la nomination d’un nouveau ministre, c’est Elisabeth Borne qui récupère ce portefeuille.