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        Animation live par Solène L’Hénoret  
    Image de couverture : Une roquette russe non explosée de 300 mm, apparemment tirée depuis un lance-roquettes multiple BM-30 Smertch, dans un jardin à Kramatorsk, en Ukraine, le 3 juillet 2022. GENYA SAVILOV / AFP  

L’état-major des forces armées ukrainiennes a annoncé dimanche soir son retrait de la ville de Lyssytchansk, au centre de violents combats ces dernières semaines, reconnaissant la “supériorité” des troupes russes sur le terrain. La Russie a annoncé, pour sa part, la “libération de la République populaire de Louhansk”. A Sloviansk, une ville d’environ 100 000 habitants avant la guerre, des frappes russes ont fait six morts dimanche, dont une fillette de 9 ans. Les autorités ukrainiennes appellent désormais les habitants à quitter la zone, la ligne de front se trouvant à quelques kilomètres seulement. A Siversk, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Lyssytchansk, les forces ukrainiennes semblent vouloir construire une ligne de défense entre cette ville et Bakhmout afin de protéger Sloviansk et Kramatorsk. Les habitants ont été confrontés à des bombardements de plus en plus intenses ces derniers jours. Dans son allocution de dimanche après-midi, Volodymyr Zelensky a tenté de faire bonne figure, insistant sur les autres lignes de front où Kyiv prétend “avancer”, dans les régions de Kharkiv ou de Kherson. “Il viendra un jour où nous dirons la même chose du Donbass”, a-t-il assuré. La conférence de Lugano, prévue bien avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine fin février, tentera lundi et mardi d’esquisser la reconstruction de l’Ukraine. Les bases d’un “plan Marshall” pour l’Ukraine doivent y être posées, même si la guerre n’a pas de fin en vue et que les chiffres vont de quelques dizaines à centaines de milliards de dollars. La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, dévoilera lundi un plan massif pour soutenir la reconstruction de Londres à Lugano. Le Comité international olympique va tripler son aide financière directe aux athlètes ukrainiens afin qu’ils puissent « hisser haut leur drapeau » lors des Jeux de Paris 2024 et après les Jeux d’hiver 2026, a annoncé dimanche le président du CIO, Thomas Bach. Il a également confirmé l’exclusion des athlètes russes et biélorusses de toutes les manifestations sportives internationales.

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