Tout le monde sera sur la photo de famille. Après plusieurs semaines de tension, la Turquie a finalement accepté de soutenir la candidature de la Finlande et de la Suède à l’adhésion à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). “Nous avons désormais un accord qui ouvre la voie à l’adhésion” des deux pays scandinaves, a déclaré mardi 28 juin le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, à l’issue d’un entretien rapproché de quatre heures à Madrid entre le président turc Recep Tayyip Erdogan. Tayyip Erdogan, le Premier ministre suédois Magdalena Andersson et le président finlandais Sauli Niinistö. Lire aussi : Article pour nos abonnés L’OTAN réunie à Madrid pour un sommet “tournant”.
Les trois dirigeants “ont signé un mémorandum répondant aux inquiétudes de la Turquie, notamment en ce qui concerne les exportations d’armements et la lutte contre le terrorisme”, a-t-il indiqué, ajoutant qu’un éventuel veto d’Ankara menaçait de contaminer le sommet, prévu jeudi dans la capitale espagnole. En acceptant de soutenir l’adhésion de la Finlande et de la Suède, la Turquie permet aux 30 membres de l’alliance militaire la plus puissante de la planète de présenter un front uni face à la Russie, redevenue une menace directe depuis son invasion de la Turquie. 24 février. Lire aussi : Cet article est pour nos abonnés Les six mois qui ont poussé la Finlande et la Suède dans l’OTAN
Pour parvenir à cet accord, les deux pays nordiques ont dû faire d’importantes concessions à la Turquie, membre de l’OTAN depuis 1952. Dans le mémorandum signé par les trois capitales, la Finlande et la Suède reconnaissent que “l’un des éléments clés de l’Alliance est une solidarité et une solidarité indéfectibles”. coopération dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations ». Surtout, les deux pays confirment que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) est une “organisation terroriste” et s’engagent à “empêcher [ses] activités” ainsi que celles de “toutes les autres organisations terroristes et leurs extensions”, citant notamment le Parti de l’union démocratique kurde en Syrie (PYD) et le mouvement Fethullah Gulen (FETÖ), considéré par Ankara comme l’instigateur de la Coup d’Etat du 15 juillet 2016. Plus précisément, la Finlande et la Suède indiquent dans les trois pages du mémorandum qu’elles traiteront “immédiatement et de manière approfondie” les demandes d’extradition de ressortissants turcs soupçonnés de terrorisme d’Ankara, “en tenant compte des informations, données et informations fournies”. de la Turquie”. Les deux pays conviennent également de lever l’embargo sur la vente de certaines armes à Ankara, décidé en 2019 après l’invasion du nord de la Syrie par l’armée turque. Demande réitérée de M. Erdogan. Il ne vous reste plus qu’à lire 65,65% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.