• À lire aussi : 200 % de taux d’occupation à l’Hôpital Anna-Laberge • Lire aussi : La crise des aéroports menace les hôpitaux Malgré les nombreuses visites de la patiente, elle doit à chaque fois recommencer une longue attente. La fille de Lise Sansoucy, Marie-Josée Sansoucy, croit que sa mère mérite des services de santé plus adéquats. « Il a dû revenir pour s’inscrire à nouveau hier, comme s’il n’avait jamais vu personne aux urgences. Je crois qu’elle a été beaucoup observée depuis le 8 mai, alors j’ai pensé que son hospitalisation de quelques jours pourrait l’aider (…) Je suis désolée ! Ça fait mal en ce moment. À chaque fois, un nouveau médecin la voit », souligne Marie-Josée. La santé de Mme Sansoucy se détériore depuis un certain temps, notamment au niveau de ses poumons. Afin de donner du répit aux patients qui doivent se rendre régulièrement à l’urgence, le président-directeur général du Conseil de protection des patients, Paul Brunet, propose quelques pistes de solution. « Pourquoi ne pouvons-nous pas, comme nous le suggérons depuis si longtemps, traiter à domicile les personnes âgées en perte de mobilité ? Lorsque nous faisons cela, il n’y a pas de crise aux urgences. La personne est prise en charge à domicile dans le confort et la sécurité. Cela ne remplit pas les salles d’urgence et les lits d’hôpitaux. Je ne comprends pas pourquoi nous n’avons pas commencé à le faire”, a-t-il déclaré. Les responsables de l’Hôpital Pierre-Boucher discutent de la possibilité de développer une équipe de soins à domicile pour prendre soin de Lise Sansoucy. “Quand on a des gens qui viennent fréquemment aux urgences, on s’occupe d’eux. Une équipe s’assure de bien analyser leurs besoins pour éviter que ces personnes ne reviennent », explique Catherine Bourgault-Poulin, directrice des communications au CISSS de la Montérégie-Est. La dame nous rappelle d’éviter d’aller aux urgences de l’hôpital ce jeudi en raison de l’occupation à 160%.